Refonder le débat européen dans les médias (1)

Ci-dessous nous présentons deux rencontres faîtes à l’occasion d’un évenement parisien pour la victoire du "Yes" Irelandais au traité de Lisbonne. Une rencontre qui ouvre le débat de la promotion de l’idée européenne et de ses débats sur le Net. Nos questionnements sont de deux ordres - et nous pensons que, dans le cadre des vastes réflexions sur le renouvellement des pratiques politiques pour les militants du PSE, ces éléments auraient le mérite d’être pris en compte.

 Pourquoi "ouvrir" les débats à des gens qui - à priori - ne pensent pas exactement comme nous, en se bornant à la stricte étiquette politique ?

 Pourquoi travailler à fonder un débat - avec des médias comme le net - sur les grands enjeux Européens ?

Structurer le débat Européen sur le Net avec la confrontation d’idées

A notre soirée sur le "Yes" Irlandais, nous avions une bonne représentation de la toile "politique Européenne" sur place. A première vue, les tendances progressistes n’étaient pas très bien représentées - nous pourrions dire, à l’image de leur présence sur le Net. Deuxième constat, il n’y a que peu d’association affichant "ouvertement" leur tendance politique (mise à part la présence de "l’innovation politique", même s’il se dit indépendant, étant relativement situé politiquement) ; ce qui ne veut aucunement dire qu’elles ne jouent pas un rôle certain.

Ensuite, nous avons voulu faire connaissance avec "toute l’Europe", malheureusement, nos faibles moyens ne nous permettent pas de vous retranscrire la vidéo que nous avons faîte. Reprenons les propos que nous a confié la charmante Emilie, animatrice du débat et rédactrice en chef du site européen :

 le déficit dans les médias principaux des sujets Européens ;
 La nécessité d’impulser le débat avec les moyens du Net, avec tous les réseaux sociaux, facebook, twitter, ...
 de promouvoir des rencontres "plurielles" en terme politique, afin de faire venir le plus grand nombre,
 malgré cela, force est de constater "l’homogénéité" des personnes venant à ces débats ;
 la nécessité à ce que ces débats soient sur le Net pour élargir leurs audiences en terme quantitatif et de type de lectorat ;
 ainsi que la nécessité de "créer des évenements" également dans un objectif de mobiliser les médias à parler des sujets Européens.

Il va sans dire qu’à "27roses", nous sommes en accord en intégralité avec les propos d’Emilie. De manière également à ce que les sensibilités de toutes parts, implicites ou explicites, puissent contribuer au débat politique. De sorte que, ce soient à nous, militants du PSE - voir même de l’ALDE, GUE, ou PPE - de savoir structurer le débat Européen sur le Net. Et ainsi, créer une émulation afin d’avoir, auprès des médias, les sujets européens droits au chapitre des grands médias.

Le débat Européen sur le Net et l’ambition d’une démocratie Européenne

La deuxième interventions que nous souhaitions mettre en avance est celle de Philippe, rédacteur en chef d’un site trais intéressant : "Nouvelle Europe". S’il reprend des thèmes similaires à ceux d’Emilie - à croire que nous les partageons tous - concernant le déficit de la part des médias sur les sujets Européens, son propos nous est intéressant au sujet de la nécessité du "compte-rendu" de l’homme politique vis-à-vis des citoyens.
Sachant que la vidéo n’est pas - et nous nous en excusons - de bonne qualité, nous reprenons ses idées-forces.

 Si le citoyen attend "cette l’Europe qui lui apporte au quotidien" dans son rapport avec les députés européens, ces derniers travaillent avant tout à structurer l’existence politique de l’Europe. Ce sont d’abord des sujets de politiques européennes (et non de N.I.M.B.Y.) qu’il s’agit de médiatiser.

 les médias, français en particulier, n’effectuent pas assez leur fonction démocratique de questionner les politiques sur leurs votes et leurs actions à Bruxelles. Ce sont actuellement aux médias du Net de le faire.

27 Roses et le débat Européen

Une des certitudes en revenant de ce type d’évènement est de l’importance des médias numérique pour le débat européen ; la deuxième étant que ce n’est pas en restant entre convaincus - progressistes - que nous le ferons ; enfin, la troisième est de vouloir encourager tous militants du PSE à faire de même. Car nous sommes - et nous nous assumons ainsi - en tant que prosélytes de l’idée de l’Europe politique ; et que c’est en créant les conditions du débat européen, un débat de convictions et de faits, que nous pourrons réaliser notre ambition de contribuer, à notre manière aux grands débats de l’avenir de l’Europe politique (et politisée).